Bayer enrichit son offre maïs
Bayer France a profité des Méca-Culturales, mercredi 10 septembre à Saint-Agnet (Landes), pour dévoiler ses nouveautés en semences et en herbicides à destination du maïs.
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« De la génétique au numérique, sans oublier les biosolutions et le désherbage, nous proposons aux agriculteurs la gamme maïs la plus étoffée du marché », s’est félicitée Sophie Huvier-Boutin, directrice marketing de Bayer France, lors des Méca-Culturales à Saint-Agnet (Landes), mercredi 10 septembre. « Cette complémentarité dans nos solutions structure également notre stratégie de recherche et développement. »
Une nouvelle génétique Dekalb
À commencer par la semence au travers de la génétique Dekalb. Bayer lance trois nouvelles variétés de maïs grain demi-tardif et tardif, DKC4951 (G4), DKC5653 (G5) et DKC5159 (G5), qui a déjà été commercialisée en 2025. Ces trois maïs affichent de « très bon résultats », avec 107,2 % de rendement pour DKC4951 et DKC5159 et 103,8 % pour DKC5653.
« Avec cette nouvelle génétique, nous apportons des variétés qui ont une meilleure vigueur de départ que ce que nous avions historiquement. Elles démontrent également un profil agronomique stable, le potentiel se maintient même dans des contextes difficiles », souligne Pauline Boussin-Fort, cheffe marché semences maïs. De plus, DKC5159 et DKC5653 sont mentionnées DKOptim’eau, garantissant une optimisation de l’utilisation de l’eau en situation de stress hydrique et thermique. « Ces trois variétés apportent la meilleure rentabilité sur les zones demi-tardive à tardive », résume-t-elle.
Un nouveau traitement de semences pour 2027
Et pour mettre toutes les chances du côté de l’agriculteur, Bayer développe une nouvelle formulation de traitement de semences, Acceleron Élite. Attendu pour 2027, il associera un biostimulant à un fongicide et à un insecticide. « Ce traitement a pour objectif de protéger la levée contre les bioagresseurs et de favoriser un chevelu racinaire du maïs plus fin et important, mieux connecté au potentiel du sol », précise la firme.
Bayer commercialise en outre depuis une campagne le biostimulant Best-a d’Elicit Plant, positionné du stade 6 à 8 feuilles jusqu’au stade 10 feuilles à 1 l/ha pour améliorer l’efficience de l’utilisation de l’eau. « Les essais réalisés en conditions agriculteurs révèlent un gain moyen de 5,7 q/ha en maïs grain. »
Lagon fait son retour
En protection des cultures, Bayer relance l’herbicide Lagon (isoxaflutole 75 g/l, aclonifen 500 g/l) dans un contexte marqué par le retrait du S-métolachlore et par des attentes fortes autour du désherbage du ray-grass. « Nous avions arrêté sa commercialisation car il ne correspondait plus au besoin des agriculteurs face aux innovations disponibles, explique Laure Pitrois, cheffe marché herbicides maïs. Aujourd’hui, il y a de moins en moins de solutions et le désherbage, notamment du ray-grass, devient une vraie problématique. Alors pour répondre à la demande du terrain, nous avons décidé de relancer Lagon. Cela nous permet de proposer des programmes complets et d’apporter un mode d’action supplémentaire en maïs avec l’aclonifen. »
Enfin, côté numérique, la plateforme de collecte des données FieldView sera compatible dès 2026 avec l’outil de gestion parcellaire Smag. Une évolution bienvenue, alors que le registre phytosanitaire devra obligatoirement être tenu sous format numérique à partir du 1er janvier 2026.
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